Encore un roman bien halluciné du bocal qui se déroule dans une Argentine improbable… L’auteur s’est fait une joie de peindre son pays, des villes et quartiers de Buenos Aires en mixant des noms d’origines différentes (par exemple, le titre du livre est un mélange de Berazategui et de Massachusetts…).
Vous inquiétez pas, une postface vous expliquera ça très bien et simplement, contrairement à moi.) Et on va se coltiner la miss Trash, une punk, une zombie, la totale quoi… Elle est récupérée par un quatuor de retraitées toutes aussi tarées les unes que les autres. Forcément, tout ça dégénère très vite. La moulinette va faire prendre la sauce au long du bouquin, en tapant sur tout ce qui bouge : mafias locales, politicards corrompus et leurs fils à papa esthéticiens de l’ultraviolence, populace des bas-fonds, écolos, handicapés, morale et fleurs de fange, tout y passe. Mais une zombie punk comme notre petite amie a souvent faim, alors quand l’heure du quatre-heures a sonné, c’est le moment, car sauter un repas, c’est pas bon pour la santé ! En même temps, si tout ce boxon se termine en révolution, pas de problème, juste allez savoir à quelle sauce vous serez goinfré, miam miam!
